« Chercher le garçon »

Exposition collective d'artistes hommes
Du 7 mars au 30 août 2015
Vernissage vendredi 6 mars à 18h30


Claude CLOSKY - Everyday (Homage to Duchamp) (2007)

Pour le premier grand rendez-vous de la programmation de l’année de ses 10 ans, le MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne présente une exposition thématique pluridisciplinaire.
Qu’est ce qui définit la masculinité aujourd’hui ? Et comment proposer des alternatives à la figure du mâle dominant dans la société patriarcale ?
Pour répondre à ces questions, le commissaire Frank Lamy invite plus de cent artistes hommes, autant de pistes de réflexion autour des modèles culturels de la représentation masculine… de quoi faire tomber certaines idées reçues, aussi tenaces que fragiles. De l’acception de soi et des autres.

Mot du commissaire de l’exposition

Ils aiment parler des femmes, les hommes. Ça leur évite de parler d’eux.
Comment expliquer qu’en trente ans aucun homme n’a produit le moindre texte novateur concernant la masculinité ? Eux qui sont si bavards et si compétents quand il s’agit de pérorer sur les femmes, pourquoi ce silence sur ce qui les concerne ? Car on sait que plus ils parlent, moins ils disent ?
De l’essentiel, de ce qu’ils ont vraiment en tête.
[…]
De quelle autonomie les hommes ont-ils si peur qu’ils continuent de se taire, de ne rien inventer ? De ne produire aucun discours neuf, critique, inventif sur leur propre condition ?
À quand l’émancipation masculine ?
À eux, à vous de prendre votre indépendance.

Virginie Despentes, King Kong Theory, Grasset, 2006, pp. 152 - 154.

L’exposition « Chercher le garçon » réunit une centaine d’artistes mâles qui, d’une manière ou d’une autre, interrogent et déstabilisent les modèles établis. Rejetant tout autoritarisme, questionnant les valeurs traditionnellement associées à la masculinité (efficacité, autorité, héroïsme, conquête, force, etc.), les œuvres rassemblées proposent toutes des stratégies de résistance et de redéfinition du paradigme masculin. Le masculin y est mis en questions dans toute sa plasticité. L’anthropologie nous a appris que la différence minimale et irréductible entre le mâle et la femelle tient dans les différentes places occupées dans la chaîne de procréation. Le reste est construction sociale, ancré et dépendant des lieux, des époques, des cultures.

Privilégiant la lenteur, la chute, l’échec, l’invisible, jouant des codes de représentation de l’idéal masculin qui selon Georges L. Mosse « imprègne toute la culture occidentale »*, mettant en crise toute une histoire utopique et moderniste de l’art, questionnant ainsi les place et fonction de l’artiste, ces œuvres font bégayer l’histoire de l’art, et se situent plutôt du côté du mineur (Gilles Deleuze) et des révolutions moléculaires chères à Félix Guattari.
L’exposition développe une approche tournée vers des artistes et des œuvres que l’on peut appréhender à partir des théories et postures féministes depuis les années 60. Ou comment le féminisme, envisagé comme une entreprise de déconstruction des systèmes de domination de tous ordres, irrigue la création contemporaine dans une perspective nécessaire d’ancrage de l’art dans un espace de réflexion et d’analyse du réel contemporain.

Dans son introduction à l’ouvrage de Carla Lonzi, Autoportrait (1969, JRP/Ringier 2013), Giovanna Zapperi formule l’apport des études féministes à l’histoire de l’art comme le passage de « l’énoncé d’un moi autoritaire à l’expression d’un sujet multiple et fragmenté » (p.18). Elle poursuit : « Produire de la connaissance à partir de l’expérience subjective est un des traits distinctifs des pratiques féministes. » (p.30) qui s’ancre dans « le récit de soi, la primauté de la subjectivité et le plaisir de la conversation » (p.12). Les œuvres ici rassemblées ressortent de cette dynamique : les artistes s’y expriment à la première personne du singulier, prenant en charge la narration de leurs propres subjectivités.
Car, comme l’écrit Virginie Despentes : « Le féminisme est une révolution, pas un réaménagement des consignes marketing […]. Le féminisme est une aventure collective, pour les femmes, pour les hommes, et pour les autres. Une révolution, bien en marche. Une vision du monde, un choix. Il ne s’agit pas d’opposer les petits avantages des femmes aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l’air. » Op.cit, p. 156.

Si l’on considère le féminisme comme entreprise théorique et pratique de résistance à TOUTE forme de domination, si l’on considère que le patriarcat et la masculinité hégémonique sont des formes idéologiques à combattre, alors, il semble important et urgent de se questionner sur le masculin. De le déconstruire. Et d’ouvrir un espace où les hommes parleraient d’eux-mêmes et de leur condition, en toute conscience.
Il ne s’agit pas, bien évidemment, de régler la question - l’exposition est partielle, partiale et subjective, mais, bien au contraire, d’amorcer une réflexion que l’on espère fertile.
L’exposition se veut plurivoque, voire même contradictoire. Les œuvres y sont critiques, distanciées, analytiques. Il y est question d’images, de représentations, de déconstructions, de plasticités, de corps. Constatant une similarité entre la figure de l’artiste moderne (génial, utopique, conquérant, novateur…) et celle du mâle dominant, il s’agit de les interroger dans un même mouvement.
On y trouve des attaques en règle contre les figures et formes d’autorité, explorant la plasticité des corps, théâtres des forces idéologiques en présence.

Frank Lamy

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* Georges L. Mosse, L’image de l’homme. L’invention de la virilité moderne, 1996, édition française Abbeville press 1997, p. 11.

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Visuels disponibles pour la presse

L’affiche

Artistes de l’exposition

—  Soufiane Ababri
—  Vito Acconci
—  Boris Achour
—  Bas Jan Ader
—  Stéphane Albert
—  Dove Allouche
—  Carlos Amorales
—  David Ancelin
—  Kader Attia
—  Fayçal Baghriche
—  Gilles Barbier
—  Taysir Batniji
—  Jérémie Bennequin
—  Patrick Mario Bernard
—  Tobias Bernstrup
—  Jérôme Boutterin
—  Genesis Breyer P-Orridge
—  Alain Buffard
—  Chris Burden
—  André Cadere
—  Maurizio Cattelan
—  Brian Dawn Chalkley
—  Nicolas Chardon
—  Nicolas Cilins
—  Claude Closky
—  Florian Cochet
—  Steven Cohen
—  John Coplans
—  Didier Courbot
—  Christophe Cuzin
—  Denis Dailleux
—  Sépànd Danesh
—  Alain Declercq
—  Dector & Dupuy
—  Brice Dellsperger
—  Noël Dolla
—  Olivier Dollinger
—  Thomas Eller
—  Simon English
—  Simon Faithfull
—  Dan Finsel
—  Charles Fréger
—  Jean-Baptiste Ganne
—  Pippa Garner
—  Jakob Gautel
—  Douglas Gordon
—  Tomislav Gotovac
—  Rodney Graham
—  Ion Grigorescu
—  Joël Hubaut
—  Charlie Jeffery
—  Pierre Joseph
—  Michel Journiac
—  Dorian Jude
—  Jacques Julien
—  Jesper Just
—  Jason Karaïndros
—  Meiro Koizumi
—  Jiri Kovanda
—  Antti Laitinen
—  Alvaro Laiz
—  Matthieu Laurette
—  Leigh Ledare
—  Claude Lévêque
—  Pascal Lièvre
—  Emilio López-Menchero
—  MADEleINe ERIC
—  Robert Mapplethorpe
—  Jean-Charles Massera
—  Florent Mattei
—  Théo Mercier
—  Pierre Molinier
—  Kent Monkman
—  Jacques Monory
—  Yasumasa Morimura
—  Laurent Moriceau
—  Ciprian Mureşan
—  Bruce Nauman
—  Krzysztof Niemczyk
—  Oriol Nogues
—  Christodoulos Panayiotou
—  Carlos Pazos
—  Bruno Pelassy et Natacha Lesueur
—  Régis Perray
—  Philippe Perrin
—  Grayson Perry
—  Pierre Petit
—  Laurent Prexl
—  Prinz Gholam
—  Florian Pugnaire et David Raffini
—  Philippe Ramette
—  Patrick Raynaud
—  Hubert Renard
—  Santiago Reyes
—  Bertrand Rigaux
—  Didier Rittener
—  Lucas Samaras
—  Yinka Shonibare MBE
—  Florian Sicard
—  Pierrick Sorin
—  David Teboul
—  Laurent Tixador et Abraham Poincheval
—  Gavin Turk
—  Frédéric Vaësen
—  Jean-Luc Verna
—  Yan Xing

Programmation autour de l’exposition

« Cas d’étude », conférences et discussions

—  Vendredi 10 avril, 10h30 - 18h (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)

Interventions de 30 minutes et discussions avec protagonistes : Marc Donnadieu, Anaïs Bohuon, Stéphane Léger, Caroline Mécary, Edouard Louis, Soufiane Ababri, Thomas Eller, Nicolas Cilins
→ Gratuit


Projection de Gineva, film de Nicolas Cilins

—  Vendredi 10 avril, 17h (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)

Gineva est le portrait de deux hommes Roms, Adi et Florin, rencontrés dans un bar de prostitution masculine à Genève. Ne parlant ni français ni anglais, les deux jeunes hommes se prostituent pour subvenir aux besoins de leur famille en Roumanie. Filmés devant un fond bleu par Nicolas Cilins, ils rejouent leur vie quotidienne, interrogent les codes qui régissent ce milieu des relations tarifées, et plus généralement leur rapport à l’homosexualité et à la masculinité.
→ Durée : 45’
→ Gratuit
→ Auditorium


« Questions hommes/femmes ou vice-versa », une proposition d’Esther Ferrer et Frank Lamy

—  Samedi 11 avril, 12h - 19h (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)
—  Dimanche 12 avril, 12h - 19h (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)

« Les questions que je me pose, les questions que peut-être tu te poses aussi, comme elle, comme lui, comme beaucoup d’autres.
Et si nous essayons de répondre ensemble ? ça donnera quoi ? : peut-être une performance, ou peut être, encore mieux, autre chose, le bonheur de discuter ensemble. »
→ En continu
→ Gratuit
→ Salon


Projection de Bania, film de David Teboul

—  Samedi 11 avril, 15h (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)

Bania appréhende la société russe en se concentrant sur les bains, à la ville comme à la campagne, dans un monastère, une usine ou une prison. Le film joue sur les frontières de l’intime et du social, dans des scènes de bain où, sur les corps nus masculins, se lisent les tatouages, les blessures, les marques du travail ou de la guerre.
→ Durée : 65’
→ Gratuit
→ Auditorium


Visite critique de l’exposition « Chercher le garçon » par Fabienne Dumont, auteur du catalogue et Frank Lamy, commissaire de l’exposition

—  Samedi 11 avril, 16h30 (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)

→ Gratuit


« THE White Male Complex », performance de Thomas Eller

—  Samedi 11 avril, 12h - 19h (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)

Thomas Eller est un artiste, écrivain et commissaire allemand. Depuis plusieurs années, il mène une réflexion où se mêlent la déconstruction de la modernité artistique et les théories postcoloniales. La performance proposée au MAC VAL fait partie de l’ensemble « THE White Male Complex », initié en 2012 lors d’une exposition au SAVVY contemporary (Berlin) dans ce lieu qui se définit lui-même comme un laboratoire de formes et d’idées proposant un dialogue entre la culture africaine et le reste du monde. Dans cette performance, Thomas Eller revisite le premier readymade de Marcel Duchamp, son fameux porte-bouteilles acquis en 1914 au rayon quincaillerie du Bazar de l’Hôtel-de-Ville.
→ Durée : 20’ env.
→ Gratuit
→ Auditorium


« SOS », action d’Oriol Nogues

—  Vendredi 10 avril, 10h30 - 17h (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)
—  Samedi 11 avril, 12h - 19h (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)
—  Dimanche 12 avril, 15h - 19h (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)
—  Samedi 16 mai (dans le cadre de la Nuit des musées)
—  Dimanche 7 juin (dans le cadre de « Un dur, un vrai, un tatoué »)
—  Dimanche 5 juillet (dans le cadre de « Je ne suis pas un héros »)

Chez Oriol Nogues, le monde est un théâtre et le théâtre est le monde. L’art est pour lui, le lieu privilégié d’une méditation métaphysique sur la condition humaine, sa futilité, son impermanence, son insignifiance. Loin de grands dispositifs épiques, l’action qu’il propose au MAC VAL procède d’une poétique bricolée où le détachement combine avec une situation d’apparente détresse.
→ Gratuit
→ Jardin


Projection de The Ballad of Genesis and Lady Jaye, film de Marie Losier (2011)

—  Dimanche 12 avril, 15h (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)

Artiste majeur de l’avant-garde new-yorkaise de ces 30 dernières années, considéré comme l’un des pères de la musique industrielle, Genesis Breyer P-Orridge a défié les limites de l’art et de la biologie. En 2000, il débute une série d’opérations chirurgicales afin de ressembler trait pour trait à sa femme Lady Jaye, une performance risquée, ambitieuse et subversive. The Ballad of Genesis and Lady Jaye relate cet acte ultime d’amour et de dévotion.
Projection suivie d’une discussion avec Marie Losier.
→ Durée : 72’
→ Gratuit
→ Auditorium


« Paroles Paroles (3 marches avec commentaires improvisés) »
Visite inventée par Dector & Dupuy

—  Dimanche 12 avril, 16h30 (dans le cadre de « Boy’s don’t cry »)
—  Samedi 16 mai, 18h (dans le cadre de la Nuit des musées)
—  Dimanche 7 juin, 16h30 (dans le cadre de « Un dur, un vrai, un tatoué »)
—  Dimanche 5 juillet, 17h (dans le cadre de « Je ne suis pas un héros »)

Le duo Dector & Dupuy mène des visites guidées en espace urbain.
En partie improvisée, cette « visite inventée » s’apparente à une cartographie sensible de notre environnement, une dérive dans Vitry-sur-Seine. Les moments de déception alterneront avec des hypothèses parfois absurdes où la parole s’envole sur des trouvailles inattendues.
→ Durée : 1h env.
→ Gratuit
→ En extérieur
→ Renseignements et inscription : reservation@macval.fr ou 01 43 91 64 23


« Plante verte, plastique, poils (2015) », performance de Florian Sicard

—  Samedi 16 mai, 13h - 23h (dans le cadre de la Nuit des musées)

Artiste performeur, Florian Sicard travaille principalement sur la construction de l’identité. Sur un podium, assis à une table, il se transforme dans un mouvement continuel : perruques, maquillage, vêtements s’enchaînent sans jamais le figer dans un personnage identifié. Tour à tour monstre, créature, chimère, hybride, le corps de Florian Sicard fonctionne comme une palette d’expérimentations successives.
→ Durée : 10h
→ Gratuit


« Found and lost », performance de Laurent Moriceau

—  Samedi 16 mai, 19h (dans le cadre de la Nuit des musées)

Avec « Found and lost » les visiteurs du MAC VAL sont conviées à déguster un moulage en chocolat grandeur nature du corps de l’artiste Laurent Moriceau. Offert en pâture jusqu’à sa disparition, le moulage réalisé est dégusté dans ce qui s’apparente à un rituel anthropophage.
Performance conçue avec la contribution des élèves du CFA Rabelais de Vitry-sur-Seine
→ Durée : variable
→ Gratuit


« Bonhomme tube », performance de Patrick Mario Bernard

—  Samedi 16 mai, 20h (dans le cadre de la Nuit des musées)

Le bonhomme, auquel l’artiste prête son corps, est un personnage d’avant le langage, un être primitif entre conte de fée et film fantastique. « Je ne sais pas grand chose du bonhomme […]. Je sais qu’il ne parle pas. Qu’il chante éventuellement ou fait des bruits, qu’il invente des petites danses, qu’il rêve beaucoup. Il faut juste le regarder d’un oeil de loin pendant presque une heure pour le voir, c’est ce que je fais et essaye de faire, de le montrer ».
→ Durée : variable
→ Gratuit


Concert de I Apologize (Gauthier Tassart, Julien Tiberi et Jean-Luc Verna)

—  Samedi 16 mai, 21h30 (dans le cadre de la Nuit des musées)

Le groupe I Apologize revisite des morceaux ou des mélodies, sans distinction de genre. Initié par Jean-Luc Verna, artiste plasticien présent dans l’exposition « Chercher le garçon », le groupe réinterprète les « airs du répertoire » : Siouxsie and the Banshees, T-Rex, Sex Pistols, Bauhaus, Donna Summer, Georges Brun, Barbara… le tout émaillé de compositions originales.
→ Durée : 1h
→ Gratuit


« GI (Vietnam) et Marine (Afghanistan) », activation des personnages de Pierre Joseph

—  Samedi 16 mai, 13h - 23h (dans le cadre de la Nuit des musées)
—  Dimanche 7 juin, 16h30 (dans le cadre de « Un dur, un vrai, un tatoué »)
→ Durée : 1h
→ Gratuit


Visite improvisée par l’artiste Charlie Jeffery
—  Dimanche 7 juin, 16h30 (dans le cadre de « Un dur, un vrai, un tatoué »)
—  Dimanche 5 juillet, 17h (dans le cadre de « Je ne suis pas un héros »)

Visite en réaction à l’exposition « Chercher le Garçon ».
→ Gratuit


« Marc Antoine est un homme viril », performance de Christophe Fiat

—  Dimanche 7 juin, 17h (dans le cadre de « Un dur, un vrai, un tatoué »)

Performance inédite de Christophe Fiat, écrivain, performeur, metteur en scène et Compagnon poétique du MAC VAL pour l’année 2015.
Avec la participation de Judith Henry, actrice.
→ Gratuit
→ Auditorium


Projection de Casse-Pipe (2010-2011), film de Florian Pugnaire et David Raffini

—  Dimanche 7 juin, 15h (dans le cadre de « Un dur, un vrai, un tatoué »)

→ Gratuit
→ Auditorium


« La maman de Jordan (ou Questions à Silvio Akiyoshi, patron des créatures qui vivent dans les herbes, les fourrés, les bois, les cavernes ou les lacs et responsable du redoublement de Jordan) », performance de Jean-Charles Massera

—  Dimanche 5 juillet, 15h - 17h (dans le cadre de « Je ne suis pas un héros »)

Jean-Charles Massera vit et travaille entre Paris et Berlin. Auteur de fictions, il a notamment publié France guide de l’utilisateur , P.O.L (1998) ; United Emmerdements of New Order précédé de United Problems of Coût de la Main-d’œuvre, P.O.L (2002) ; Jean de La Ciotat confirme, P.O.L (2004), A Cauchemar is Born, Verticales (2007) ; We Are L’Europe, Verticales (2009), Le guide du démocrate – les clés pour gérer une vie sans projet, (avec Éric Arlix), lignes (2010). Depuis peu, son travail se poursuit dans des formats autres que le livre, notamment l’installation sonore, la chanson, le film et le clip vidéo, le diaporama, la photo, l’affichage dans l’espace public ou encore la performance.
Performance suivie d’une discussion avec Frank Lamy autour d’une sélection de vidéos de Jean-Charles Massera.
→ Durée de la performance : 30’
→ Gratuit
→ Auditorium


« Le garçon idéal ? », atelier jeune public mené par Stéphane Albert

—  Du 28 au 30 avril, 10h30 - 16h

Stéphane Albert part de son travail sur un Albert Idéal, personnage sans personnage, somme de tous les Albert de la littérature, pour proposer aux enfants d’imaginer le « garçon » idéal à travers son nom, son apparence, ses attributs.
L’atelier se transforme en jeu de pistes où la pratique collective du dessin, de l’installation, du portrait chinois mèneront peut-être à la fabrication d’un mini Albert en 3D !
→ Atelier pour les enfants à partir de 8 ans
→ 2 € par participant et par séance.
→ Possibilité de s’inscrire à une journée d’atelier ou à l’ensemble du cycle.
→ Renseignements et inscription : reservation@macval.fr ou 01 43 91 64 23


Atelier du livre d’artiste avec Charlie Jeffery

—  Samedi 11 avril 2015, 15h

« La pratique artistique de Charlie Jeffery est processuelle. Il travaille à partir de matériaux trouvés sur place, en explorant leurs qualités et en modifiant leurs valeurs. Ce sont souvent des objets usuels récupérés ou des matériaux pauvres (poussière, boue, polystyrène, carton), évoquant l’idée d’une transformation possible de la matière, d’une équation entre l’objet et l’énergie qui modifie ses propriétés au fil du temps. Parallèlement à ses sculptures, Charlie Jeffery réalise des vidéos, dessins et performances.
La question du langage y est primordiale. Avec ses expressions, ses rythmes, ses tensions, le langage devient un médium plastique, malléable, empreint de qualités exponentielles, quelquefois absurdes ou imprévisibles. » Extrait de http://www.esa-paris.fr/Jeffery-Charlie.html → Durée : 1 h 30 environ. → Parents et enfants à partir de 5 ans → Gratuit → Renseignements et inscription : cdm.macval@macval.fr ou 01 43 91 14 64

Performances

Catalogue de l’exposition

Le vernissage en photos et vidéo