WE spécial Renaud Auguste-Dormeuil

Samedi 16 et dimanche 17 novembre 2013
Carte Blanche à Renaud Auguste-Dormeuil

INCLUDE ME OUT

Est-ce le Temps qui nous traverse – ou est-ce nous qui traversons le Temps ? Si le Temps est calculable, il est par essence irregardable. Comment traduire cette expérience de l’élasticité du Temps ?

Samedi 16 novembre
Visite inventée et performances
En partenariat avec Jeune Création 2013

15 h 20 et 18 h
Camille Zéhenne et Ludovic Gayer, « G comme Zigzag »
Dans ce parcours cascado-performatif, le duo de choc Camille Zéhenne et Ludovic Gayer, pratiquent un genre d’humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée, typique du cinéma burlesque américain popularisé par Buster Keaton notamment.

15 h 50 et 17 h
G.A.B. (Gabrielle Dumonteil) « Apparitions au Balcon »
« Apparitions au balcon » interroge les différentes figures d’autorité en mêlant des figures de l’histoire de l’art, du cinéma et de la culture pop. Qui est au balcon, habituellement ? Qui est au « centre » ? Qui regarde qui ?

16 h Visite inventée par Renaud Auguste-Dormeuil et Frank Lamy.

17 h 10
Chahine Icöne « Divines Stalactites » et « Ghost »
Au cours de cette suite de performances chantées, Chahine Icöne détourne certaines images de l’histoire de l’art chrétien, comme la sculpture en marbre de Gian Lorenzo Bernini, L’Extase de Sainte Thérèse, ou certaines figures du cinéma, comme The Nun’s Story de Fred Zinnemann qui met en scène Audrey Hepburn dans le rôle de sœur Luc.

Dimanche 17 novembre
Projections et interludes critiques

Une sélection de films et de vidéos qui interrogent de manières différentes les limites de la représentation par la déconstruction des codes de l’image, la disparition du récit visuel ou du langage. Les « interludes critiques », pensés comme des temps d’interruption du flux des images projetées sont assurés par Renaud Auguste-Dormeuil, Sylvie Blocher, Sébastien Faucon, Anaël Pigeat et Mathilde Villeneuve. Sylvie Blocher est artiste. Sébastien Faucon est inspecteur de la création artistique au Centre national des arts plastiques. Anaël Pigeat est rédactrice en chef d’Art Press. Mathilde Villeneuve est co-directrice des Laboratoires d’Aubervilliers.

14 h –16 h : vidéos et interludes

Renaud Auguste-Dormeuil présente :
• Raphaële Bezin, A young woman - She is a film director. It’s also excellent, 2011 (7’)

• John Smith, The Girl Chewing Gum, 1976 (9’)

• Guido Van der Werve, Nummer Negen, 2007 (8’) *

Sylvie Blocher présente :
• Sylvie Blocher, Gérard Haller, Nuremberg 1987, 1987 (6’)

• Gary Hill, Remembering Paralinguay, 2000 (3’27)

• Johanna Billing, Where she is at, 2001 (7’) *

• Johanna Billing, Project for a revolution, 2000 (3’) *

• Julieta Hanono, El Pozo, 2008 (2’00)

• Juan Manuel Echavarria, Bocas de Ceniza / Mouths of Ash, 2003–2004 (18’15)

• Edouard Glissant, La Plage noire in Poétique de la relation, (lecture par Sylvie Blocher)

Sébastien Faucon présente :
• Alain Resnais, Je t’aime, je t’aime, 1968 (91’) (extrait)

• Wojciech Has, La Clepsydre, 1973 (124’) (extrait)

Anaël Pigeat présente :
• Alfred Hitchcock, Vertigo, 1958, (129’) (extrait)

• Chris Marker, La Jetée, 1962 (28’)

Mathilde Villeneuve présente :
• Lina Selander, When the Sun Sets it’s All Red, Then It Disappears, 2008 (10’)

Le MAC VAL présente :
• Nicolas Fenouillat, Silence, 2010 (10’30)

* films sous réserve

16 h
Laëtitia Badaut Haussmann, Colors, 2007 (72’)
La vidéo Colors est une relecture de l’un des premiers longs-métrages d’animation signés par Walt Disney : Cinderella. Conservant la palette chromatique et la durée de chaque plan du film original, Laëtitia Badaut Haussmann efface toute donnée narrative, préservant simplement comme indice la durée du film. Colors expose pendant 72 minutes un balayage formé d’une succession de monochrome en image mouvement.

17 h 30
Pippo Delbono, Amore Carne, 2011 (75’)
Au fil des voyages, la petite caméra de Pippo Delbono saisit des instants uniques, rencontres avec des témoins connus ou moins connus qui disent (ou dansent) leur vision de l’univers. Parfois la caméra tourne en cachette. Parfois elle capte des instants d’avant la catastrophe – comme le tremblement de terre de L’Aquila. Ou d’après, comme à Birkenau. Les rencontres de Pippo Delbono (avec sa mère, ses amis, ses inconnus) sont autant d’images du monde. La caméra nous dit l’amour. La poésie. Et la chair. Avec ce que cela comporte de passions, d’ombres, de douleurs, de tragédies et d’humour.

Présentés en continu :
Harun Farocki, Images du monde et inscription de la guerre, 1988 (70’)
Renaud Auguste-Dormeuil, 5 minutes pour rassembler l’essentiel, 1996 (50’)
Pierre Bismuth, Link Nr. 7, 1999 (18’)