Programmation

16h - Projection
« To Look at the Invisible » d’Alexandre Gérard, 2008 (26min)
à l’occasion de la sortie de son livre « J. voit double »
Dans cet essai, Alexandre Gérard relate sa découverte et son interprétation – plus ou moins aisée au départ – de l’œuvre de son grand-oncle, l’artiste Jean Dupuy. Durant l’été 2007, à Pierrefeu, Jean Dupuy présente quelques-unes de ses œuvres, lors d’une visite de son atelier organisée et filmée par Alexandre Gérard.
Avec Kaye Mahoney, Scott Hull, James Hull et Violet Hull.
Suivi d’une vente de l’ouvrage « J. voit double » (Éditions Naima, 2025, 120 pages)
Auditorium

16h30 – BEHQ
Avec Anna Byskov, Vincent Epplay, Joël Hubaut, Laurent Quintreau
« M’interrogeant dans LCDB sur l’idée d’un public spécifique pour chaque œuvre hors de son domaine de reconnaissance, j’en suis arrivé à imaginer qu’il existerait des « Cinéastes Pour Artistes » (CPA), des « Artistes Pour Cinéastes » (APC), des « Musiciens Pour Artistes » (MPA), des « Musiciens Pour Cinéastes « (MPC), des « Écrivains Pour Chorégraphes » (ÉPC), des « Artistes Pour Architectes » (APA’), etc. Ces sigles absurdes, ajoutés à celui de LCDB, m’ont donné envie de titrer cette soirée, qui aurait tout aussi bien pu s’appeler le Culte Des Ami.e.s, à partir de l’initiale de chacun, pour souligner leur singularité. » Arnaud Labelle-Rojoux
Déroulé :
Anna Byskov, performance sonore et visuelle
Vincent Epplay, performance sonore et visuelle
Joël Hubaut, performance de poésie sonore (15min)
Laurent Quintreau, lecture (15min)
Exposition « Voyez-vous ça ! »
Biographies :
Anna Byskov est une artiste anglo-danoise qui a grandi majoritairement à Genève. Diplômée de la Villa Arson à Nice en 2008, elle travaille à Mulhouse et à Paris ainsi qu’à Motoco à Mulhouse. En tant qu’artiste invitée, elle enseigne actuellement la performance aux Beaux Arts de Lyon.
Anna Byskov pratique la performance où son corps et son esprit sont engagés vers la voie du burlesque et de la folie, l’artiste incarne des personnages à la frontière trouble, mêlant fiction et récit personnel, nous emmenant jusqu’aux confins de l’absurde, de l’incongruité.
Vincent Epplay, plasticien/musicien, concepteur et réalisateur d’environnements sonores, élabore une recherche multiforme mettant en jeu la matérialité du son et ses modes de diffusion/réception. À partir de dispositifs sonores installés ou d’interventions live, il questionne les rapports entre le son et l’image, le contexte de la diffusion (durée, lieu) et le rapport à l’audio-spectateur.
Il explore ce domaine depuis le début des années 90. Son terrain d’expérimentation est vaste, ouvrant sa pratique à tous les possibles ; l’objectif étant de trouver diverses manières de créer le son, mais aussi de l’écouter. Qu’il élabore des dispositifs à placer dans les espaces publics comme ses Cabines d’écoutes (2005-2006), se produise en concerts électro acoustique seul ou en groupe, ou encore imagine des installations immersives habillées de visuels fascinants, il propose aux spectateurs une approche toujours plus poussée de son univers sonore. Il édite des disques auprès de différents labels, et collabore au sein de plusieurs projets se rapprochant du cinéma expérimental.
Joël Hubaut est un artiste difficilement classable. Réalisant surtout des installations, des dessins, des peintures et objets divers, il est paradoxalement d’abord connu pour ses performances et ses textes poétiques. Plaçant l’épidémie et la contamination (acte prémonitoire) au centre d’une réflexion sur l’art et la société, son recours à la parodie et à la dérision peut alors prendre une dimension véritablement tragique. La déstabilisation engendrée par la polyvalence de son activité dispersée, l’énergie décalée et la pratique de l’absurde qu’il étend à toute sorte de manifestation inattendue dans le système de l’art contemporain ou ailleurs témoignent de sa singularité. Il expose et performe régulièrement en France et à l’étranger.
Laurent Quintreau est écrivain et fait partie des fondateurs de la revue littéraire Perpendiculaire. Il s’inspire dans ses romans de sa connaissance du monde du travail. En 2006, il publie Marge brute, qui révèle les dessous de la direction d’une grande entreprise. En 2009, paraît Mandalas, dans lequel se croisent publicitaires, artistes contemporains et moines tibétains. Dans La Chimie des trajectoires, une mouche traverse les règnes, de l’humain à l’animal et du végétal au minéral. Il est l’auteur d’un essai : Le Moi au pays du travail, paru en 2015. Ce qui nous guette, publié en 2018, est un roman d’anticipation. Avec son dernier roman, Ève et Adam (2023), il signe une fresque historique en suivant une famille sur huit générations.
