Les collèges (CYCLES 3-4)

Autour de l’exposition « L’œil vérité » du 13 mai 2023 au 22 septembre 2024

👉 Déjouer le musée : l’art au second degré

On oublie parfois que les artistes contemporains aiment à remettre en cause le musée et ses codes. Les artistes de « L’œil vérité » ont ainsi recours à l’humour pour faire réagir le visiteur et bousculer ses certitudes. Y-a-t-il eu vraiment un peintre qui s’est appelé Boris Dmitrienov (1897 -1972) ? Était-ce un génie ou bien un faussaire ? Si Jacques Charlier utilise la parodie pour « refaire le musée » d’autres artistes questionnent le caractère sacralisé de la Joconde tout autant que l’aura de l’iconoclaste Marcel Duchamp. Les Nouveaux Réalistes de leur côté ont cultivé l’irrévérence pour renverser la table et redéfinir les frontières du bon et du mauvais goût, de l’art et du non-art. Cette visite s’inscrit dans le programme des cycle 3 et 4, en particulier l’objectif de « développer un regard sensible, instruit et réfléchi sur les œuvres ».

Autour des œuvres de Jacques Charlier, Jiří Kolář, Roman Cieslewicz, Daniel Spoerri, Raymond Hains

👉 Traverser son époque

Développement des moyens de transport et de communication, conquête de l’air et de l’espace, innovations en tous genres et avènement de la société de consommation… le XXe siècle marque un tournant dans nos sociétés. Comment les artistes s’emparent-ils des signes, des objets et des nouvelles techniques de leur époque ? Est-ce qu’il s’agit pour eux de les célébrer, de les transformer ou de les critiquer ? En choisissant l’une ou l’autre de ces attitudes, les élèves exerceront leur capacité d’analyse, d’argumentation et de repérage. La visite est conçue en lien avec les compétences travaillées aux cycles 3 et 4, notamment relier une œuvre d’art au contexte historique et culturel de sa création.

Autour des œuvres de Marino di Teana, Peter Stämpfli, TAKIS, Raymond Hains, César, Pol Bury et Clovis Prevost

Autour de l’exposition «  « Humain Autonome : Déroutes » du 26 avril au 22 septembre 2024

👉 « La voiture, et après »

Ce parcours permettra d’explorer la voiture comme un objet témoin d’une époque et d’un contexte socioéconomique. Le réchauffement climatique induisant une raréfaction de l’eau et des ressources nous amène à considérer autrement la voiture et notre relation à la Terre.
Dans ce parcours, la voiture comme symbole des énergies fossiles et du modèle extractiviste s’ouvre sur d’autres perspectives et appropriations plastiques. La voiture, machine mécanique, devient un espace d’expression notamment celui des minorités ou un espace de réflexion sur d’autres possibles en termes d’énergie circulaire notamment.

A partir des œuvres de Piero Gilardi, François Dufeil, Martha Rosler, Suzanne Husky et Delphine Reist