Matthieu Laurette : une rétrospective dérivée (1993-2023)

Exposition monographique
Du 21 octobre 2023 au 3 mars 2024
Vernissage, vendredi 20 octobre 2023

Le MAC VAL accueille Matthieu Laurette pour une exposition rétrospective qui présente 30 années de production artistique et inclut un ensemble de nouvelles œuvres et interventions. Né en 1970 dans le Val-de-Marne, emblématique de sa génération, lauréat du prix Ricard en 2003, ses œuvres ont été exposées internationalement dans de grandes institutions (Guggenheim, Centre Pompidou, Biennale de Venise). Son travail est conservé dans de nombreuses collections publiques et privées. Artiste protéiforme, il utilise l’industrie du divertissement comme matière première et les médias (télévision, internet, presse…) comme moyens de production et de diffusion de son travail. Dès 1993, il déplace les lieux de production et d’exposition de l’art pour se confronter au réel. Se définissant comme multimédia - ses œuvres prennent différentes formes : de l’intervention télévisée à l’installation jusqu’aux récents développements sur Instagram - il développe de nombreuses stratégies d’infiltrations à l’intersection entre art conceptuel, culture populaire, critique institutionnelle, réflexions économiques et problématiques sociétales.
Matthieu Laurette utilise des mécanismes et contextes existants pour créer et y insérer ses propres œuvres. Il explore la complexité de la notion de valeur : des choses, de l’artiste, de l’art et de l’argent ; allant jusqu’à faire de la transaction financière l’objet et la matière de ses œuvres. Elles mettent en question la place de l’art et le rôle de l’artiste à l’heure du spectacle généralisé.

Avec Alex Bailey, Devin Blair, Débora Delmar, Sylvie Fleury, Douglas Gordon, Raymond Hains, Thomas Hirschhorn, Pierre Huyghe, Stephen Kaltenbach, Guillaume Maraud, Stéphane Marie, Pierre Molinier, Jean-Luc Moulène, Krzysztof Niemczyk, Oriol Nogues, Christophe de Rohan Chabot, Ghita Skali, Syndicat.

Commissariat Cédric Fauq
Coordination Julien Blanpied

Dossier de presse
PDF - 1 Mo
Télécharger
Petit journal
PDF - 103.7 ko
Télécharger

Vernissage

Matthieu Laurette : une rétrospective dérivée (1993-2023) - YouTube

Les mots de Cédric Fauq, commissaire de l’exposition

Première exposition monographique de Matthieu Laurette dans un musée en France, celle-ci est l’occasion de revenir sur le travail d’un artiste qui a exposé à plusieurs reprises dans les espaces de l’institution dans le cadre de projets collectifs (1). Cinq œuvres de sa série I AM AN ARTIST sont également présentes au sein de la collection du musée. Retraçant une trentaine d’années de production artistique, « Matthieu Laurette : Une rétrospective dérivée (1993 – 2023) » rassemble un ensemble de pièces de typologies diverses (installations, vidéos, Apparitions, interventions, sculptures, photographies, contrats, œuvres sur papier…) tout en élaborant plusieurs « dérives », autrement dit des manières de déjouer et détourner l’exercice codifié de l’exposition à caractère rétrospectif ; abordant la rétrospective elle-même comme un produit dérivé.

Le 16 mars 1993, TF1 diffuse à midi son émission quotidienne « Tournez manège ! » qui permet à des hommes et des femmes de se rencontrer sans – initialement – se voir. Parmi les candidats : Matthieu Laurette, 22 ans, étudiant à l’école des Beaux-arts de Grenoble. Évelyne Leclerc, présentatrice, lui demande ce qu’il souhaite faire plus tard. Matthieu Laurette répond d’abord « artiste » et précisera, à la suite d’une autre question, « multimédia ». En 1993, ce terme n’est pas encore associé au champ lexical de l’informatique mais désigne les artistes travaillant plusieurs mediums. L’émission ayant été enregistrée avant sa diffusion, Matthieu Laurette a le temps de confectionner des cartons d’invitations et de les envoyer pour donner rendez-vous à des connaissances ainsi qu’à des personnes du monde de l’art français (qu’il ne connaît pas encore), le 16 mars, à midi, sur TF1. C’est sa première exposition personnelle. Matthieu Laurette fait alors œuvre de son passage à la télévision et de sa déclaration. Environ 6 millions de spectatrices et spectateurs assistent à cette première Apparition.

C’est le début d’une pratique conceptuelle qui cherchera, dans les années qui suivront, à penser l’exposition comme médium et les espaces de définition de l’art, les modes d’énonciation qui permettent de se dire artiste (entre reconnaissance par les autres et auto-proclamation), et à rendre les frontières entre mondes de l’art (de la représentation) et monde réel (de l’action) plus poreuses. Matthieu Laurette est alors déjà profondément marqué par la pensée de Guy Debord telle que développée dans La Société du Spectacle (1967). Il fera même de cet ouvrage le matériau de plusieurs œuvres. Refusant le terme de performance, il qualifiera plus tard sa pratique de Critique Institutionnelle IRL, rajoutant au nom de ce mode opératoire artistique dont les prémices sont identifiées dès la fin des années 1960 (Critique Institutionnelle) l’acronyme de l’expression « In Real Life », employée à l’origine par diverses communautés en ligne pour désigner le « monde réel » (par opposition au monde virtuel et à la fiction).

Pour rendre possible cette Critique Institutionnelle IRL, Matthieu Laurette met en place un ensemble de modes d’actions et stratégies : infiltration, appropriation, détournement, neutralisation. Il emploie tous les canaux de circulation de l’information visuelle (imprimé, télévisuel, internet, réseaux sociaux…), développant une esthétique qui se nourrit de la publicité et de la presse (comme le fait le Pop Art), pervertissant la froideur clinique et administrative associée à l’art conceptuel. Dans les années 90, il produit un corpus d’œuvres autour des Produits Remboursés : il s’agit de retourner les opérations marketings (« Premier achat remboursé » ; « satisfaits ou remboursés » ; etc…) visant à la vente de produits de consommation en grande surface contre elles-mêmes, afin de vivre « remboursé » ou, autrement dit, gratuitement. Matthieu Laurette, sur la base de ce geste, fera le buzz (comme on dira plus tard) : il passe à la télévision, fait la couverture de magazines, publie un site internet, et part en tournée dans plusieurs villes de France avec son camion-vitrine et ses conférences « Comment manger remboursé ? » pour initier les publics à ce véritable mode de vie. A partir des Produits remboursés, son œuvre, à la fois dans ses modes de communication et son contenu, devient intrinsèquement politique.

Le travail de Matthieu Laurette se cristallise donc autour de trois problématiques : la circulation de l’image, de l’art et de l’argent. Très rapidement, il sera invité à participer à des expositions en France et à l’étranger, dans des lieux hautement reconnus tels que le Guggenheim à New York (1998) ; l’ICA à Londres (1999) ou encore lors d’évènements majeurs comme la 49ème Biennale de Venise en 2001 (dont le commissaire est alors Harald Szeemann). Il sera, en 2003, lauréat du prix de la Fondation Ricard. Ce moment de reconnaissance institutionnelle (et commerciale) l’amène à développer des œuvres qui font de la condition même de l’artiste (aussi bien géopolitique qu’économique) leur contenu : Citizenship Project (1996 – en cours) ; THINGS (Purchased with funds provided by) (2010 – en cours) et DEMANDS & SUPPLIES (2012 – en cours).

Pour revenir sur ces trente années de production artistique, « Matthieu Laurette : une rétrospective dérivée (1993 – 2023) » a été pensée non pas comme un récit chronologique linéaire mais, comme son titre l’indique, une dérive, dans toute sa polysémie. Celle-ci est à la fois spatiale et temporelle : dans les hauteurs de l’espace de la rétrospective, des affichages publicitaires suspendues contiennent des images d’expositions de Matthieu Laurette, à la fois photos souvenirs et archives de la pratique de l’artiste, elles servent de point d’ancrage à la rétrospective, cherchant à resituer les contextes dans lesquels l’artiste a opéré et auxquels ses œuvres sont intimement liées. Aussi, quatre œuvres précédemment montrées au MAC VAL seront installées exactement à leur emplacement d’origine. Ces « remakes » seront parfois sources de conflits avec la scénographie de l’exposition précédente (conservée pour la rétrospective) voire entre différentes œuvres. Ils sont aussi l’occasion d’inviter d’autres artistes au sein de l’exposition, voisin.es passé.es des œuvres de Matthieu Laurette dans d’autres lieux. En cela, la rétrospective n’est pas seulement conçue comme une rétrospective d’œuvres mais une rétrospective d’expositions (où les gestes de mises en rapport d’œuvres de commissaires de projets ayant inclus Matthieu Laurette sont rejoués, à des degrés différents).

En 1999, invité par Christian Bernard à exposer au MAMCO à Genève pour un projet monographique, Matthieu Laurette investit des vitrines pour montrer un ensemble d’impressions sur papier A4, installées sur présentoirs. Chaque feuille A4 représente une œuvre de l’artiste « disponible à la vente ». Déjà une forme de rétrospective, Matthieu Laurette continuera à concevoir des œuvres qui fonctionnent comme des indexes de son corpus d’œuvres, qui pensent la « disponibilité » de ses pièces, leur circulation, leur absence ainsi que leur reproduction ou transformation. L’exemple le plus récent est la pièce MATTHIEU : Une rétrospective dérivée, 1993 – 2015, une collaboration entre Matthieu Laurette et le studio de design graphique Syndicat (Sasha Léopold et François Havegeer), présentée dans l’exposition. D’autres gestes de la rétrospective dérivée, des nouvelles productions, fonctionneront également comme des rétrospectives condensées, des pièces qui contiendront, conceptuellement, tout le travail de Matthieu Laurette, pensées comme des poupées russes. Une autre (une pièce sonore), soulignera l’absence de certaines œuvres, les « pièces manquantes » de l’exposition. Enfin DRINKS BY : The Beer, Wine and Other Alcohol Art Archive (1999 – en cours), une œuvre de Matthieu Laurette sous forme de collection et exposition indépendante sera montrée dans l’espace du Salon du musée.

En parallèle et complément de l’exposition « Matthieu Laurette : Une rétrospective dérivée (1993 – 2023) », le MAC VAL publie Matthieu Laurette : Une monographie dérivée (1993 – 2023), édition bilingue de 336 pages dont le graphisme a été confié à Syndicat. Celle-ci contient un ensemble d’archives majeur documentant le travail de Matthieu Laurette, accompagné des textes de Julien Blanpied, Inès Champey, Dorothée Dupuis, Alex Farquharson, Cédric Fauq, Nicolas Surlapierre et de multiples invité.es. L’exposition sera également le lieu de plusieurs moments de rencontres, ateliers, discussion et expérimentations à la direction de différents publics pour faire perdurer les dérives.

(1) : “Situation(s) [48°47’34’’ N / 2°23’14’’ E]” (2012) ; “Chercher le garçon” (2015) et “Lignes de vies – une exposition de légendes” (2019). Le commissaire de ces trois expositions étant Frank Lamy


DRINKS BY :
THE BEER, WINE & OTHER ALCOHOL ART ARCHIVE

Rencontre avec Matthieu Laurette - YouTube

Œuvres

Programmation autour de l’exposition de Matthieu Laurette

👉 Dimanche 22 octobre 2023, 16h
« Visite dérivée » de l’exposition « Matthieu Laurette : une rétrospective dérivée (1993-2023) » avec Matthieu Laurette et Cédric Fauq.
Découvrez la nouvelle exposition temporaire lors d’une « visite dérivée » en compagnie de l’artiste Matthieu Laurette et du commissaire de l’exposition Cédric Fauq.

Gratuit avec un billet d’entrée du musée

👉 Mardi 31 octobre, jeudi 2 et vendredi 3 novembre 2023, 10-16h
« Atelier dérivé » proposé par Mathis Collins autour de l’exposition « Matthieu Laurette : une rétrospective dérivée (1993-2023) ».
Mathis Collins est sculpteur et performeur. Sa pratique, teintée d’humour et de grotesque, se déploie à la frontière de l’artisanat et des formes collectives : carnaval, fête foraine, pratiques folkloriques… Pour le MAC VAL, il imagine un atelier inspiré des célébrations d’Halloween.
Atelier pour les enfants de 6-12 ans.
2 € par enfant et par séance.
Renseignements et inscription : reservation@macval.fr et au 01 43 91 64 23

👉 Dimanche 5 novembre 2023, 16h
« Programmation dérivée » de l’exposition « Matthieu Laurette : une rétrospective dérivée (1993-2023) ».
Au cœur de l’exposition, Matthieu Laurette et ses invités proposent une « programmation dérivée », comme un « précipité » des protocoles à l’œuvre dans la rétrospective, mêlant interventions, rencontres, activations d’œuvres et prises de paroles.

👉 Vendredi 17 novembre 2023, 11h, 14h et 16h30
Festival Les Écrans Documentaires
Le Festival Les Écrans Documentaires propose chaque année au mois de novembre un panorama de la création documentaire sous toutes ses formes. À l’occasion de l’exposition « Matthieu Laurette : une rétrospective dérivée (1993-2023) », retrouvez une programmation en trois temps, autour d’une visite au MAC VAL et deux séances de projection à l’Espace Jean Vilar d’Arcueil.

—  11h : visite de l’exposition « Matthieu Laurette : une rétrospective dérivée (1993-2023) », en présence de l’artiste
—  14h : programmation « carte blanche » à Matthieu Laurette à l’Espace Jean Vilar d’Arcueil
—  16h30 : programmation « carte blanche » à Matthieu Laurette à l’Espace Jean Vilar d’Arcueil

Réservation conseillée pour la visite de 11h : reservation@macval.fr
Réservation indispensable pour les projections de 14h et 16h : jeanvilar-accueil@mairie-arcueil.fr ou par téléphone au 01 41 24 25 55.

👉 Samedi 2 mars 2024, 14h30
Visite de l’exposition « Matthieu Laurette : une rétrospective dérivée (1993-2023) », en présence de l’artiste.
Visite organisée dans le cadre des cours d’histoire de l’art.

👉 Dimanche 3 mars, à partir de 16h
L’ exposition « Matthieu Laurette : une rétrospective dérivée (1993-2023) » en plus d’être une rétrospective d’œuvres est également conçue comme une rétrospective des expositions passées de l’artiste. Ces expositions marquantes, dont le geste a été rejoué de diverses manières dans l’espace du MAC VAL, constituent une dérive supplémentaire, spatiale et temporelle.
À l’occasion du dernier jour de la rétrospective, retrouvez ces strates d’expositions avec Matthieu Laurette, et les commissaires d’exposition Cédric Fauq et Frank Lamy.


L’œuvre ARTIST BIOPIC présente dans l’exposition de Matthieu Laurette se déploie également aux « 3 Cinés Robespierre » tout le long de l’exposition.
19 Av. Maximilien Robespierre, 94400 Vitry-sur-Seine.

Retrouvez les jours et horaires de projection.

DRINKS BY : The Beer, Wine and Other Alcohol Archive

Par Matthieu Laurette

Du 21 octobre 2023 au 3 mars 2024

Depuis 1999, Matthieu Laurette & DRINKS BY archivent et collectionnent les bouteilles et cannettes commercialisées de vins, bières et autres boissons alcoolisées conçues, décorées ou dont les étiquettes ont été illustrées par des artistes modernes et contemporains, allant de Pablo Picasso à Damien Hirst. L’archive DRINKS BY a été principalement constituée à partir de dons, mais aussi d’acquisitions d’éditions par l’artiste au cours de ses voyages dans le monde entier et continue d’évoluer et d’être actualisée.

Pour le MAC VAL, l’archive DRINKS BY est présentée sous la forme d’une exposition de groupe dans une série de vitrines accompagnées de leurs propres cartels et d’une liste de plus de deux cents artistes. Au mur est affiché le logo DRINKS BY, que l’artiste a commandé en 2001 à deValence, agence de design graphique.

Avec Martine Aballéa, John Baldessari, Balthus, Ben, Georges Braque, César, Paul Cézanne, Nina Childress, Clegg & Guttman, Claude Closky, Robert Combas, Corneille, Tacita Dean, David Douard, Tracey Emin, Anya Gallacio, Paul Gauguin, Douglas Gordon, David Hammons, Keith Haring, Hans Hartung, Damien Hirst, Rebecca Horn, Pierre Huyghe, Wassily Kandinsky, Karen Kilimnik, Martin Kippenberger, Jeff Koons, Jannis Kounellis, Bertrand Lavier, Sol Lewitt, Roy Lichtenstein, Richard Long, Joan Mirò, Robert Motherwell, Simon Nicaise & Syndicat, Yoko Ono, Roman Opalka, ORLAN, Tony Oursler, Nam June Paik, Pablo Picasso, Robert Rauschenberg, Pierre-Auguste Renoir, Hervé di Rosa, Mimmo Rotella, Nikki de Saint-Phalle, Julian Schnabel, Alain Séchas, Vieira da Silva, Daniel Spoerri, Sam Taylor Wood, Vincent Van Gogh, Victor Vasarely, Bernar Venet, Claude Viallat, Mark Wallinger, Andy Warhol, Elsa Werth, Rachel Whiteread (et bien d’autres...)

Ces archives étant principalement constituées de dons, nous faisons appel à votre générosité, afin que nous puissions continuer à développer DRINKS BY. Nous espérons pouvoir vous compter parmi ceux et celles qui permettront à cet ambitieux projet de se développer. Si vous avez conçu ou produit, ou si vous connaissez une personne (artiste, viticulteur, viticultrice, brasserie, musée, galerie...), qui fabrique ou produit des éléments (étiquettes, bouteilles, cannettes, séries artistiques, éditions limitées, multiples...) qui soient susceptibles d’être archivés par DRINKS BY, contactez-nous.

Instagram
www.drinksby.art

Cet ensemble en cours de constitution a été exposé pour la première fois au Museum Wiesdaden (D), à l’occasion de l’exposition « Camo Show » (6 mai – 1er juillet 2001), puis à Cimaise et Portique, Centre Départemental d’Art Contemporain, Albi (F) à l’occasion de l’exposition « La vie devant soi » (29 juin – 4 novembre 2002), à l’Institute of Contemporary Arts (ICA) London (UK) à l’occasion de l’exposition « Publicness » (29 janvier – 16 mars 2003), au Musée International des Arts Modestes-MIAM, Sète (30 octobre 2003 – 15 janvier 2004) à l’occasion de l’exposition « Miam Miam Glou Glou », au Cercle d’art contemporain du Caillar (2 avril – 18 juin 2006), et enfin au MAC VAL du 21 octobre 2023 au 3 mars 2024.

Ressources documentaires

Matthieu Laurette fait référence à plusieurs auteurs et artistes dans son travail artistique : Guy Debord et les Situationistes, Pierre Bourdieu, Andy Warhol et le Pop-art, Marcel Duchamp, Christian Boltanski, Duane Hanson…
Dans cette exposition, il évoque ses précédentes participations à des expositions collectives qui se sont tenues au MAC VAL ainsi que ses différentes apparitions à la télévision.

Pour préparer l’exposition ou pour en savoir plus après votre visite, sur le travail, les citations et les éditions de Matthieu Laurette :
Voir le dossier documentaire proposé par le centre de documentation du MAC VAL. Il présente une série de ressources sur l’artiste et les thématiques abordées dans l’exposition.

L’affiche

Partenaires