Programmation artistique

Actions, performances, conférences performées, conférences dansées... Toute la programmation artistique des 3 jours du festival « Bis repetita placent ».

GOO (Gymnastique pour Œil et Oreille)

Une performance de Nicolas Fenouillat et Bruno Persat
Salon
Dimanche 3 Avril 18h

Présentation

GOO, de la gymnastique pour œil et oreille.
GOO est une pièce performative composée d’un batteur et d’un mixeur en temps réel.
C’est une improvisation musicale qui n’aura pas d’autre existence que ce moment, un déballage énergique entre deux artistes qui ne travaillent jamais ensemble.
GOO est une hypothèse de chaos paradisiaque, de rencontre fortuite pas surréaliste du tout.
GOO ne sera pas un remake du disque de Sonic Youth.
GOO ne sera pas qualitatif, mais quantitatif sur 27 minutes et 45 secondes. Ceux qui forment GOO partagent l’amour des oiseaux et des fleurs sauvages, et ceux qui feront.
GOO ne passeront pas à la postérité.
GOO s’en ira ensuite dans ses petits souliers.

Nicolas Fenouillat et Bruno Persat

Nicolas Fenouillat

Diplomé de l’ENM de Villeurbanne, puis après un DNSEP aux Beaux- Arts de Montpellier, Nicolas Fenouillat intègre l’école du Magasin (12e session). Auteur d’une anthologie sur des groupes activistes (Aids Riot), il se consacre en parallèle à sa musique, fait partie du collectif qui créa la salle de concert Grrnd Zéro à Lyon, co-directeur du label de musique Skrecord et organise des concerts. Avec NED, son groupe de musique, il tourne en Europe et aux Etats-Unis dans plus de 800concerts. Il travaille par ailleurs avec les poètes sonores Chritophe Fiat (Poetry), Joris Lacoste et Stéphanie Beghain(9lyriques), les chorégraphes Laurent Pichaud, David Wampach, et Mathilde Gautry. Il expose et performe dans divers lieux d’expositions en France(Beaubourt Metz, Confort Moderne, Palais de Tokyo, MAC/VAL,104, CNEAI, Force de l’art 02 Grand Palais, Fondation Cartier, Magasin…) et exposition à l’étranger(New York, Los Angeles, Bruxelles, Casablanca, Génève, Melbourne,Amsterdam…

Source : http://nicolasfenouillat.com/about/

Bruno Persat
Bruno Persat vit et travaille à Paris, et n’est jamais chez lui. Ne participe qu’à des expositions collectives 2014 Seymour - CEAAC - Centre européen d’actions artistiques contemporaines, Strasbourg 2013 Le Club des sous l’eau, Palais de Tokyo Une préface, le Plateau, FRAC Idf Résidence Mesa Santa Fe Art Institute, Nouveau Mexique, USA 2012 Hapax Legomena : - Mercer Union, Toronto, ON Irmavep Club, Chapitre IV et V - Musée Départemental d’Art Contemporain de Rochechouart Les établis / Project Room - CRAC - Centre Régional d’Art Contemporain de Sète, Sète 2011 The Feeling of Things - FRAC - Ile-de-France Le Plateau, Paris 2010 Premio lorenzo bonaldi per l’arte – enterprize, v edizione - GAMeC - Galleria d´Arte Moderna e Contemporanea di Bergamo, Bergamo 2009 Six feet under - Glassbox, Paris Where water comes together with other water - gb agency, Paris Là où les eaux se mêlent - gb agency, Paris Projections constructives - Micro Onde, Vélizy-Villacoublay 2008 L\’anomalie d\’Ararat - IrmaVepLab, Châtillon sur Marne Introduction de la femme à la bûche - la Vitrine, Paris 2007 NY NY NY - Flux Factory, New York City, NY Grizzly Proof - Flux Factory, New York City, NY

Source : http://www.millefeuillesdecp.com/pdf%20artistes/DP_Festival_Performance_2015_MilleFeuilles.pdf

Liens

http://www.cartel-artcontemporain.fr/evt/489
http://www.theatre-liberte.fr/la-scene-virtuelle/goo-performance-pour-oeil-et-oreille-par-nicolas-fenouillat-et-bruno-persat

Le Tour du Monde des Danses Urbaines en 10 villes

Le Tour du Monde des Danses Urbaines en 10 villes
Cecilia Bengolea, François Chaignaud, Dalila Cortes, Ana Pi.
Conférence performance
Auditorium
Durée : 1h15
Tout public, à partir de 10 ans

Présentation

Avec ce projet performatif et didactique, il s’agit d’élargir la perception des danses urbaines, en déjouant l’équivalence réductrice entre danse urbaine et hip hop. Sans prétendre être exhaustive, cette conférence dansée donne un tour d’horizon d’une sélection de danses urbaines : le Krump à Los Angeles, le Dancehall à Kingston, le Pantsula à Johannesburg ou encore le Voguing à New York... Ce tour du monde prend la forme d’une conférence dansée interprétée par Dalila Cortes. Par des changements de costumes, des explications factuelles, des incarnations, et des moments dansés, entre reprises didactiques et réinterprétation d’un répertoire, Dalila Cortes évoque la complexité de ces danses urbaines, avec enthousiasme, empathie et simplicité.

Chorégraphies : Ana Pi, Cecilia Bengolea, François Chaignaud
Interprétation : Dalila Cortes ou Ana pi
Montage Vidéo : Ana Pi
Production : A-CDC / Association des Centres de Développement
Chorégraphique : Art danse - CDC Dijon Bourgogne, La Briqueterie - CDC du Val-de-Marne, Le Cuvier-CDC d’Aquitaine, L’échangeur-CDC Picardie, Le Gymnase | CDC Roubaix-Nord Pas de Calais, Le Pacifique | CDC Grenoble, CDC Paris Réseau en préfiguration (Atelier de Paris-Carolyn Carlson, L’étoile du nord, Micadanses-ADDP, studio Le Regard du Cygne-AMD XXe), Pôle Sud - CDC Strasbourg en préfiguration, CDC Uzès danse, et sur une proposition du CDC Toulouse/Midi-Pyrénées.

Encyclopédie de la parole - Variations

Samedi 2 avril, 17h30
Performance de l’Encyclopédie de la parole

Présentation

L’Encyclopédie de la parole, création
Sur les principes d’analyse et de restitution chers à l’Encyclopédie de la parole, Variations propose de performer un document de la collection de l’Encyclopédie à travers un ensemble de partitions de « reprises » du dit-document. Commentaires, transcriptions, translations, a priori et digressions sont au programme.

Conception et performance : Frédéric Danos, Emmanuelle Lafon. Durée : 20 à 30 min

MY WAY- Ça reprend

Action par Frank Lamy

Présentation

« My Way » (1968) est l’adaptation en langue anglaise par Paul Anka de « Comme d’habitude » (1967, Jacques Revaux, Claude François/ Gilles Thibaut). David Bowie avait été sollicité dans un premier temps pour en faire l’adaptation. De ce projet avorté on retrouve des réminiscences dans Life On Mars (Hunky Dory, 1971).
En changeant de langue, la chanson, une des plus reprise au monde, devient une sorte d’apologie de la singularité absolue. « I did what I had to do, but more than this I did it my way ». Quoi de commun entre Frank Sinatra, Nina Hagen, Luiciano Pavarotti ou Nana Mouskouri ?
Une seule chanson, jouée sans relâche, par ordre alphabétique d’interprète, installant une expérience du temps dilaté, de l’écoute flottante. Différence et répétition

Notre danse in situ

16h30
Mylène Benoit, performance
Salles d’exposition, vestibule

Présentation

Il s’agit de retourner vers le lieu d’où vient la danse, pour s’interroger sur son pouvoir lorsqu’elle se pratique comme un geste essentiel : quelle danse emporterions-nous sur une île déserte ? Quels gestes, quels chants, pourront tous nous rassembler, nous ressembler, nous représenter ? NOTRE DANSE sera celle de nos ritournelles intimes, de notre folklore intérieur : une langue, une danse chorale et sonore qui vient de loin, comme tirée d’un fond commun. Un folklore inédit. Notre danse.

Conception : Mylène Benoit
Interprétation : Julien Andujar, Maeva Cunci, Alexandre Da Silva, Célia Gondol, Nina Santes
Assistanat artistique : Magda Kachouche
Production : Contour Progressif
Avec le soutien de l’ADAMI et de la SPEDIDAM. Réalisé avec l’aide du Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Nord-Pas de Calais. Contour Progressif est soutenue par la DRAC Nord-Pas de Calais, par la région Nord – Pas de Calais au titre de l’aide au programme d’activité et par la ville de Lille.

Biographie de Mylène Benoit

A l’issue d’une formation universitaire (Beaux Arts & Pratique des médias contemporains) à Londres et à Paris, Mylène Benoit développe un travail plastique parallèlement à ses activités de muséographe pour la Cité des sciences et de l’industrie (de 1997 à 2006). Elle expose à Londres, Paris, Shanghai, Nantes, Tourcoing. En 2003, elle fonde la compagnie Contour Progressif à Lille, à l’issue de 2 années de formation / résidence au Fresnoy, Studio national des arts contemporains. En 2008-2009, elle est chorégraphe-stagiaire dans le programme Transforme (dir. Myriam Gourfink) à l’Abbaye de Royaumont.

Source : http://www.contour-progressif.net/compagnie

Entretien avec Mylène Benoit

Notre danse, nouvelle création de Mylène Benoit dont la pratique artistique est à la rencontre de la danse et des arts plastiques, interroge le pouvoir de la danse lorsqu’on la pratique comme un geste essentiel. Épouser, mettre à distance, déconstruire et reconstruire ce qui s’imprime dans la chair… Notre danse invite cinq danseurs et un musicien à créer une langue née d’un fonds commun.

Nadia Chevalérias : Vous vous êtes formée à l’image, aux arts plastiques et aux Beaux-Arts. À l’issue de votre formation, vous avez toutefois créé une compagnie de danse. En tant que plasticienne, en quoi la danse a t-elle nourri voire déplacé votre travail de création ?

Mylène Benoit : J’ai fondé en 2004 la compagnie Contour Progressif parce qu’après avoir beaucoup travaillé l’image j’avais besoin de faire le "poisson volant", de considérer les techniques contemporaines de représentation depuis un autre médium. J’étais inquiète de la prolifération des images et de la façon dont elles nous « chorégraphient ». Je cherchais à développer des dispositifs plastiques dans lesquels l’image et le corps pourraient s’interroger mutuellement, essentiellement, substantiellement. Dans mes premières pièces, j’ai utilisé la danse et l’espace du plateau comme des révélateurs des artifices de la représentation du corps dans notre société médiatisée. Ces pièces confrontaient directement les corps à l’image à travers le jeu vidéo dans Effet Papillon (2007), les images de guerre dans La chair du monde (2009), le double scopique dans ICI (2010 – co-réalisée avec Olivier Normand). Avec d’une création à l’autre, un même leitmotiv : comment les images informent / déforment-elles nos corps ? Les pièces qui ont suivi (Wonder 2012, Le Renard ne s’apprivoise pas 2012, Cold Song 2013), ont ouvert de nouvelles pistes de travail, plus réflexives ; mais la dimension empirique et exploratoire y reste très présente. Dans ces trois soli, le plateau est un champ de fouille, le corps un objet archéologique, la danse un lieu de « visitation ». J’ai compris, en fabriquant ces trois « études chorégraphiques », que mon choix de la danse comme médium est aussi porté par le désir de mêler étroitement l’exercice du corps et l’exercice de l’esprit : la danse est pour moi un moyen d’établir un rapport tactile entre le lieu de la pensée et le lieu du corps. De mettre en scène, et en commun, le mouvement de la pensée (de l’interprète, du (de la) chorégraphe). Mon travail de création est donc une façon d’émettre des hypothèses, et à travers la danse, de donner cette pensée en partage. La dimension plasticienne de mon travail se manifeste certainement dans la choralité de mon écriture : je considère le phénomène spectaculaire dans son ensemble, sans séparer ce qui en lui est mouvement, corps, matière sonore, vibration lumineuse, événements optiques ou textuels. Cette écriture synesthésique me permet de mettre le corps en rapport, d’interroger son essence.

N. C. : Le titre de votre nouvelle pièce, Notre danse, est d’une nature fictive au sens où le Notre exprime « qui est à nous, qui nous appartient, qui nous concerne ». Comment avez-vous travaillé ce point de vision, d’intersection et d’adhésion avec vos interprètes ?

M. B. : Notre danse repose sur le désir de produire, et de partager, un geste collectif, un acte collectif. Je voulais que la pièce soit la danse de tous les corps et de tous les inconscients réunis autour du projet. Pour cela, il nous a fallu fabriquer notre "souche" commune, inventer nos usages du plateau, nos paysages, nos soins, nos chants, nos mythes. L’équipe artistique au complet a conçu et partagé des rituels inédits, qui ont constitué le terreau fictionnel de Notre danse. La constitution de ce patrimoine commun a été un axe important du travail : écouter nos penchants individuels et collectifs, observer ce que nous conservions. Certains d’entre nous ont choisi des chants - qui sont devenus nos ritournelles, des danses traditionnelles existantes - « trésors » collectifs, dont nous sommes les garants, les émissaires. Nous rendons ainsi hommage à d’autres gestes, à d’autres corps, à d’autres époques. Le plateau est visité par des danses qui ont précédé les nôtres, et qui nous traversent.

N. C. : Vous parlez de « danses traditionnelles existantes » et de « rituels inédits ». Quel a été le protocole de travail que vous avez mis en place pour accompagner vos interprètes dans cette approche anthropologique du geste, de la danse ? À quel moment le glissement vers « une danse inédite » est-il apparu ?

M. B. : La danse a été pratiquée comme geste social et religieux bien avant qu’elle n’émerge comme un des Beaux-Arts, et ce qu’on appelle aujourd’hui la danse folklorique ou traditionnelle porte le témoignage du caractère rituel de la danse. On peut comprendre le folklore comme ce qui reste d’une danse “performative” : une danse non “artistique”, dont le statut n’est pas de montrer, de représenter, ou de séduire, mais d’être efficace, presque magique. Accomplir un geste (et non seulement une danse) qui rend possible un événement, ou la présence d’une force surnaturelle. Dans Notre danse nous dansons pour faire advenir. Notre leitmotiv a été : pourquoi on danse ? Ou encore : pour quoi on danse ? La pièce s’appuie sur la poursuite d’un mouvement impulsé par une nécessité : par exemple, effectuer le geste du chasseur… Ou bien faire danser la lumière, ou bien accomplir un geste en vue d’une célébration, d’une effectuation, plutôt que d’une représentation. L’intérêt des interprètes pour la dimension anthropologique du geste ou d’un acte, était sans doute un prérequis pour la pièce, mais je n’ai pas eu à le formuler : lors de notre toute première rencontre, j’ai fait travailler les danseurs sur le geste ou la danse qu’ils emporteraient sur une île déserte. Cette entrée dans le travail a suffi à relier nos corps et nos inconscients à l’essentiel, et peut-être à l’origine de la danse. Je crois en effet que nos corps se rappellent des choses que nos consciences ont oubliées. Je crois à la dimension phylogénétique du geste : danser nous relie instantanément à des pratiques ancestrales et à des figures archaïques. Les rituels que nous avons inventés - des soins pour les corps, ou pour l’espace du plateau, des danses de célébration accompagnées par des chants chorals ou des récits - nous sont apparus par pure nécessité, mais je suis certaine, sans pour autant être allée le vérifier, que nous ressuscitons là, avec beaucoup de liberté, des pratiques rituelles existantes.

N. C. : Quel rôle a joué l’improvisation dans ce processus de création artistique ? Avez-vous, d’une manière plus générale, avant d’y requérir réfléchit à l’organisation « sociale » du travail sur le plateau ou est-ce cette méthode qui détermine ce qui va advenir ?

La part de l’improvisation dans mon travail est variable selon les projets. À la manière d’une artiste plasticienne, je redéfinis le dispositif de création à chaque nouvelle pièce. Je réinvente le cadre et les contraintes de travail en fonction de mon hypothèse de départ. Notre danse est née d’une nécessité individuelle, embrassée collectivement, de retourner vers le lieu d’où vient la danse, pour s’interroger sur son pouvoir lorsqu’elle se pratique comme un geste essentiel. J’ai cherché, durant la création, à retenir les mouvements, les sons, les actes absolument nécessaires, indissociables de chaque individu, au sein du groupe que nous formions. Ce postulat m’a naturellement poussée à proposer aux danseurs des improvisations, destinées à les mettre en contact avec les danses – leurs danses – indispensables, absolument nécessaires. Puis, il a fallu articuler ces intuitions individuelles avec la capacité du groupe et de la pièce à intégrer tel ou tel élément. Notre danse a surgi de cet aller-retour entre l’individu et le groupe. Un peu comme dans une micro-société, ou une tribu, nous avons généré notre histoire, nos règles, nos protocoles de recherche et, sans aucun doute, notre organisation « sociale ».

Novembre 2014

Mylène Benoit a été accueillie au Centre chorégraphique national de Tours / direction Thomas Lebrun dans le cadre de l’accueil studio du 22 septembre au 2 octobre 2014.

Notre danse a été créé les 14 et 15 novembre 2014 au phénix, Scène nationale de Valenciennes dans le cadre du festival Next. Prochaines dates : Mercredi 7 janvier, jeudi 8 et vendredi 9 janvier 2015 à 20h30 au Centre National de la Danse à Pantin ; Lundi 2 février 2015 à 20h30 au Théâtre de Vanves ; Dimanche 19 avril 2015 à 15h à La Gaîté lyrique à Paris ; Mardi 16 juin 2015 au Vivat à Armentières.

Infos : www.contour-progressif.net

Liens

http://www.contour-progressif.net
http://toutelaculture.com/spectacles/danse/notre-danse-de-mylene-benoit
http://www.lux-valence.com/calendrier/notre-danse

Obstacle suivant

Samedi 2 avril, 16h
Une création In situ de Vincent Thomasset

Présentation

Vincent Thomasset propose une traversée, ou encore, un parcours à revers qui lui permet de s’interroger sur sa pratique et plus spécifiquement sur les motifs et procédés qui reviennent au fil de son travail dans lequel la notion de reprise est convoquée à plusieurs titres. Que ce soit sous la forme d’une « reprise d’équitation », lors de la réutilisation de textes, ou encore en reprenant une performance problématique, rejouée cette fois par des protagonistes différents, à l’image de la reconstitution d’une scène de crime. Un moment de partage à la fois discursif, poétique et performatif !

Biographie de Vincent Thomasset

Après des études littéraires à Grenoble, il cumule plusieurs petits boulots puis travaille en tant qu’interprète avec différents metteurs en scène dont Pascal Rambert. En 2007, il intègre la formation Ex.e.r.ce (Centre Chorégraphique National de Montpellier), point de départ de trois années de recherches. Dans un premier temps, il travaille essentiellement in situ, dans une économie de moyens permettant d’échapper, en partie, aux contraintes économiques. Il accumule différents matériaux et problématiques à la fois littéraires, chorégraphiques et plastiques, lors de performances en public. Il écrit alors un texte qu’il utilise à différentes reprises, dont le titre, à lui seul, résume la démarche de cette période : Topographie des Forces en Présence. Depuis 2011, il produit des formes reproductibles en créant notamment une série de spectacles intitulée La Suite dont les deux premiers épisodes (Sus à la bibliothèque ! et Les Protragronistes) ont été créés au Théâtre de Vanves dans le cadre du festival Artdanthé. En 2013, création de Bodies in the Cellar, puis Médail Décor en 2014, troisième épisode de la série. En 2015, il crée une adaptation pour la scène des Lettres de non-motivation de Julien Prévieux, créée au festival La Bâtie (Genève) puis reprise au Festival d’Automne à Paris, dans lequel il reprend également La Suite (Sus à la bibliothèque ! +Les Protragronistes + Médail Décor) au Centre Georges Pompidou.

Source : http://vincent-thomasset.com/home/vt_parcours.html

Liens

http://vincent-thomasset.com/home/accueil.html
http://vincent-thomasset.com/home/vt_parcours_files/LaarsandCo_Thomasset_Cie.pdf

Ombre de lumière

15h – 18h
Une performance de Sépànd Danesh
Durée variable.

Présentation

Performance.

Sounds of war

Installation - performance proposé par Léa Le Bricomte

Présentation

Vestibule Sounds of war est une œuvre composée de cent obus datant de la Première Guerre mondiale. La sculpture devient performance lorsque Léa Le Bricomte invite une douzaine de musiciens à jouer une musique nouvelle en révélant « le potentiel des obus reprogrammés en instruments de paix. »
L’intervention du corps, l’exécution de gestes ancestraux, l’activation sonore et l’écoute du public engendrent la mutation de l’œuvre. Par le déplacement des fonctions et des symboles, nous assistons à la réactivation de différentes traditions. Décontextualisées et reformulées, les pratiques du mandala et du bol chantant tibétain sont réinscrites dans une création à la fois personnelle et collective.

Pick & Hammer

Salon
En continu pendant tout le week-end

Présentation

Le nouveau livre de Claude Closky, Pick&Hammer
Edition mfc-michèle didier, 2016 « Great Deals » est
Présentation au MAC/VAL durant l’événement "Bis repetita placent"

Pick & Hammer

En s’appuyant sur les vis-à-vis page paire, page impaire, cette publication confronte les résultats de la vente aux enchères de 300 œuvres d’art.
Elle met en perspective choix (Pick) et marché (Hammer). Page 16 un ‘IKB’ d’Yves Klein, page 19 ‘Bingo’ d’Oscar Murillo, page 20 ‘Blah Blah Blah’ de Mel Bochner, page 23 ’Bruce Lee : Fighting Spirit’ de Yan Pei Ming, page 34 ‘The Graces’ de Joel-Peter Witkin, page 37 ‘The Fake Rothko’ d’Adrian Ghenie, page 38 ‘sans titre (Mur de brique)’ de Victor Vasarely, page 47 ‘Triple Elvis’ de Jeff Koons, page 50 ‘Empreinte de pinceau n° 50’ de Niele Toroni, page 73 ‘Picasso’ de Kang Hyung-Koo, page 74 ‘Les Beatles’ de Robert Freeman, page 79 ‘Keep it Spotless’ de Banksy, page 98 ‘Self Pietà’ de Sam Taylor-Wood, page 101 ‘Moona Lisa’ de Nick Walker, page 112 ‘Art (Positive and Negative)’ de Andy Warhol, page 117 ‘White Electric Chair’ de Ivàn Navarro, page 136 ‘Iron Curtain, Wall of Oil Barrels’ de Christo & Jeanne-Claude, page 141 ‘Kitsch Mao No. 13’ de Feng Zhengjie, page 144 ‘Pioneer Girl’ d’Alexander Rodchenko, page 155 ‘YE$’ de Tim Noble and Sue Webster, page 168 ‘Pandas’ de Wu Zuoren, page 191 ‘My Frida’ de Youssef Nabil, page 200 ‘Asteroid Collision’ de Chris Foss, page 211 ‘Barnett Newman : the Paintings’ de David Diao, page 212 ‘Stock Market, Tokyo’ de William Klein, page 243 ‘A B, Courbet’ de Gerhard Richter, page 254 ‘Tableau clous’ de Bernard Aubertin, page 257 ‘Spiritual America’ de Richard Prince, page 262 ‘Nostalgic Poster (Pravda — Coca Cola)’ de Milan Kunc, page 271 ‘The First Red Yellow and Blue’ de Mary Heilmann, page 274 ‘Jackson Pollock’ de Hans Namuth, page 291 ‘Peek-a-Boo Raven #2’ de Mel Ramos, page 296 ‘Abstract Painting’ d’Ad Reinhardt, page 301 ‘The Maids-in-Waiting’ de Salvador Dalí.

• 20,5 × 12,6 cm, 312 pages, édition limitée à 200 exemplaires, publié en 2015 par mfc-michèle didier ©2015 Claude Closky et mfc-michèle didier

Biographie

Claude Closky est né à Paris en 1963.

À première vue, Claude Closky est un artiste qui fraye avec l’immatérialité. Il est à l’aise avec les supports électroniques, et certains objets qu’il fabrique ne se donnent pas à voir immédiatement – les livres par exemple. Par ailleurs le langage semble l’instrument d’appropriation le plus direct des matériaux qu’il utilise : images, textes, chiffres, et sons prélevés dans notre environnement. L’œuvre de Closky n’en est pas moins concernée par sa spécificité matérielle, son degré de visibilité, et la manière dont elle occupe l’espace.

S’appuyant souvent (mais pas toujours) sur une observation des médias et du monde de la communication, Closky s’empare sans complexes des codes de la publicité, de supports tels que l’affiche, le calicot, le magazine, des moyens de production et de diffusion du quotidien. Closky ne recourt pas, ce qui serait plus confortable, à l’ironie : il ne se dissocie pas de ce qu’il détourne. Ses autoportraits (ayant perdu la tête, en top-modèle comblée par son esquimau géant, en haricot, en détenteur satisfait d’objets d’un catalogue…), ses interventions dans la presse telle L’Œil de Claude ou en shopping boy dans un magazine féminin, le montrent aliéné au monde qu’il décrit. Il ne feint pas l’ignorance et use d’une forme d’humour qui repose à la fois sur la proximité avec ce qu’il vise et la retenue du jugement personnel – un acquiescement au consensus suffit à faire vaciller son efficacité.

Source : http://www.artsper.com/fr/artistes-contemporains/france/785/claude-closky

Liens

http://ww.closky.info/
http://www.micheledidier.com/index.php/gb/artists/mfc-claude-closky.html
http://www.macval.fr/francais/collection/oeuvres-de-la-collection/article/claude-closky
http://www.artsper.com/fr/artistes-contemporains/france/785/claude-closky

What Shall We Do Next ? (Séquence #3)

Performance de Julien Prévieux avec Marion Carriau, Sophie Demeyer, K Goldstein et Kate Moran.
Vendredi 1er avril, 16h30 - 18h
Samedi 2 avril, 15h30
Dimanche 3 avril, 14h - 19h

Présentation

What Shall We Do Next ? (Séquence #3) est une performance qui prend comme point de départ des gestes « déposés ». L’artiste a imaginé une chorégraphie en prélevant, sur le site de l’agence américaine de la propriété industrielle, les gestes brevetés par des entreprises. Véritable « archive des gestes à venir », cette performance est l’occasion pour Julien Prévieux de s’interroger sur la propriété de nos gestes les plus banals et sur la manière dont nous sommes amenés en permanence à changer le répertoire de nos « techniques du corps ». Il s’agit de montrer de quoi notre avenir corporel pourrait être fait, comment nous bougerons nos mains ou nos yeux dans cinq ou dix ans et de se poser la question suivante : à qui appartiennent nos gestes ?

Biographie de Julien Prévieux

Né en 1974 à Grenoble (France) ; vit et travaille à Paris (France) Inlassable explorateur et analyste de la folie au quotidien, Julien Prévieux croise les arts plastiques, le display et l’expérimentation, tout comme les bibliothèques, les nouvelles technologies et la chorégraphie. L’artiste s’approprie plus particulièrement le langage très particulier des entreprises pour en dévoiler les stratégies, les tenants et les aboutissants.

Lauréat du Prix Marcel Duchamp 2014, Julien Prévieux a exposé au Château des Adhémar (Montélimar), à l’Espace de l’art concret (Mouans-Sartoux), au Witte de With (Rotterdam), au CAPC (Bordeaux) et à la Barnsdall Park Art Gallery (Los Angeles).

Source : http://www.biennaledelyon.com/home/artistes-vie-moderne/julien-pr%C3%A9vieux.html

Liens

http://www.culturemobile.net/artek/julien-previeux-futurs-obsoletes/what-shall-we-do-next-2007-2014
http://jousse-entreprise.com/fr/art-contemporain/artiste/julien-previeux/
http://www.biennaledelyon.com/home/artistes-vie-moderne/julien-pr%C3%A9vieux.html