Les lycées

Autour de l’exposition de la collection 2022-2023 « À mains nues »

👉 Au miroir des corps
Des artistes de l’exposition explorent la mise en scène de soi et de l’autre à travers les postures, les attributs, l’artifice. Ici, toutes les ressources de la peinture, de la photographie, de l’installation sont convoquées pour représenter les corps.
Certains sont exhibés comme au cabaret ou mis à l’épreuve, d’autres se dissimulent sous leurs vêtements ou sont seulement suggérés. Les corps individuels servent alors de miroirs à des questionnements collectifs : la violence politique, l’invisibilisation des minorités et la discrimination qui en découle. La visite permettra également d’analyser comment certains artistes impliquent le corps du spectateur dans leurs dispositifs.
Autour des œuvres de Élisabeth Ballet, Nina Childress, Gaëlle Choisne, Valérie Favre, Shilpa Gupta, Annette Messager, Frédéric Nauczyciel, Melik Ohanian, Bruno Perramant…

👉 Politiques de l’intime
La variété des procédés plastiques mobilisés par les artistes de l’exposition rend le pouvoir de métamorphose du corps viral. Augmenté, hybridé, maquillé, il remet en cause les standards idéaux et propose une émancipation du regard, au-delà des stéréotypes de genre. Face à ces représentations, nous nous demanderons par qui et pour qui les images de corps, notamment féminins, sont fabriquées. Un focus sur la peau sera proposé autour d’œuvres qui interrogent la carnation comme signe de l’âge, du sexe ou de l’identité. Séduisantes, troublantes ou engagées, ces œuvres rappellent que la représentation du corps dans son intimité est autant poétique que politique.
Autour des œuvres de Nina Childress, Mathilde Denize, Esther Ferrer, Edi Dubien, Thierry Kuntzel, Natacha Lesueur, Marlène Mocquet, Jean-Luc Verna, We Are The Painters…

Autour de l’exposition collective « Histoires vraies »
Du 4 février au 17 septembre 2023

👉 Histoires d’Histoire
L’Histoire est-elle figée ? Y’a-t-il une seule manière de raconter le réel ? Les artistes de l’exposition questionnent l’écriture de l’Histoire à partir de la fiction. L’Histoire se charge alors d’une multitude de récits, micro-histoires et narrations qui interrogent sa véridicité. Le réel peut-il exister en dehors de sa narration ? L’Histoire comporte-t-elle nécessairement une part de fiction ? Les histoires personnelles s’infiltrent dans l’Histoire officielle pour l’enrichir de points de vue singuliers, et déjouer ainsi une écriture de l’Histoire univoque et autoritaire.
Autour des œuvres d’Alexis Foiny, Alice Brygo, Aurélien Mauplot, Esther Ferrer, Kent Monkman...