A Voyage in Dwelling

Titre A Voyage in Dwelling constitue une trilogie avec A room’s of one’s own (2008) et A question of Silence (2008). On pourrait traduire le titre du film par « un voyage dans une habitation » ou « un voyage intérieur », faisant à la fois écho aux lieux où erre le personnage du film et à l’introspection à laquelle il se livre (du latin introspectus, action de regarder à l’intérieur).
« The received paradigm of a man’s journey is that he always returns to the point of departure expecting to find his home and wife unchanged, unaffected. Benedikte’s experience, by contrast, is one of pleasurable displacement – she becomes a nomad in her own mind, never returning to her former status quo »1, nous dit Jesper Just.

Décor
L’île de Klavs Nars Holm sur le lac Farum, au Danemark, est entourée de nombreuses légendes et histoires. Le ferry appartient à la Polish Baltic Shipping Company : jusqu’en 2010, il reliait Copenhague à la Pologne en douze heures. Musique Follow The Sirens de Dorit Chrysler.

Actrice
Actrice danoise née en 1958, diplômée de la Danish National School of Theatre en 1981, Benedikte Hansen est le personnage féminin récurrent des films de Jesper Just.

Jesper Just

2008.
Super 16mm reporté sur Blu-ray, 11’11.
Courtesy Galerie Perrotin, Paris.
© Jesper Just, 2008.

1« Le paradigme consacré du voyage veut que son auteur revienne toujours à son point de départ, convaincu de retrouver sa maison et sa femme inchangées, inébranlables. Benedikte au contraire expérimente un plaisant décalage – devenue nomade de son propre esprit, elle ne recouvre jamais son état antérieur »

2« Le paradigme consacré du voyage veut que son auteur revienne toujours à son point de départ, convaincu de retrouver sa maison et sa femme inchangées, inébranlables. Benedikte au contraire expérimente un plaisant décalage – devenue nomade de son propre esprit, elle ne recouvre jamais son état antérieur »

3« Le paradigme consacré du voyage veut que son auteur revienne toujours à son point de départ, convaincu de retrouver sa maison et sa femme inchangées, inébranlables. Benedikte au contraire expérimente un plaisant décalage – devenue nomade de son propre esprit, elle ne recouvre jamais son état antérieur »