Œuvres

Affiche de l’exposition

Big Bang

Que ce soit pour Stardust (une pelle pleine de poussière d’étoile), Big Bang (une minuscule sculpture de l’« événement » par lequel tout débuta) ou Globule Ubiquity Vibrations (une structure lunaire lumino-gonflable), Bruno Peinado joue avec les échelles, les imageries collectives et les mots. De collisions en collusions, de frictions en fictions.

Bruno Peinado

2006
Plasticine ; diamètre 2,5 cm
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
Photo David Willems, New York.

David Bowie, Londres

David Bowie sort en 1972 un album concept, The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, racontant l’aventure d’une pop star extraterrestre venue de Mars. Avatar de David Bowie, Ziggy Stardust meurt sur scène le 3 juillet 1973 au Hammersmith Odeon de Londres.

Claude Gassian

1973
Tirages 2007, 54 x 80 cm (chaque/).
© Photos Claude Gassian.

Dome

Les travaux de Bridget Smith indexent la notion d’évasion du quotidien et le désir d’Ailleurs. Monitoring Space rend hommage à un gardien d’observatoire chez qui un rendez-vous manqué avec le premier pas sur la Lune a déclenché une obsession : la surveillance et l’écoute quasi permanentes de l’espace. Dôme cadre un observatoire et son sujet d’observation. Dans la vidéo Cosmos, de la poussière captée par un rayon lumineux devient une vue poétique de la Voie lactée. Enfin, les deux photographies Orion exposent une des constellations les plus visibles de la Terre, vue depuis l’hémisphère Nord et depuis l’hémisphère Sud.

Bridget Smith

2005
Tirage lambda sur aluminium/Lambda print on aluminium, 150 x 200 cm.
Courtesy Bridget Smith/Frith Street Gallery, Londres.

Du temps et de l’espace

Les peintures disco-futuristes de Serge Guillou investissent une nouvelle dimension, tant au niveau de l’espace (façon 3D stéréo-picturale) que du temps (le sphinx trônant, l’astronaute à la conquête de l’espace et les projets architecturaux utopistes). Témoignages d’un zeitgeist optimiste et confiant.

Serge Guillou

1976
Acrylique sur toile, 146 x 178 cm. Collection Mac/Val, Vitry-sur-Seine.
© Photo Jacques Faujour.

Sans titre (La Réserve)

Parti d’une vaste série, le polyptyque La Réserve évoque les méandres complexes qui nous lient à l’univers. Les cosmonautes largués dans l’espace autour de la Station spatiale internationale font face à une Lune creuse, métaphore des espoirs existentiels trahis. Avec «  la fin de l’Histoire, […] vont commencer les histoires ».

Gilles Barbier

Gouache noire sur papier (8 panneaux)/Black gouache on paper (8 sheets), 120 x 190 cm (chaque/each).
Collection particulière/Private collection, Paris.
Courtesy galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, Paris.
© Adagp, Paris 2007.

Sans Titre, Globale Ubiquity Vibrations

Bruno Peinado

2006
Structure Gonflable de 4 m de diamètre, impression du motif de la lune, luminaires.
Exposition Genesis Sculptures, Domaine Pommery, Reims.
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris

Landscape Spaceship 11

Hétéroclites et bricolés, les engins qui peuplent l’univers de Guy Allott semblent tout droit sortis d’un livre de Jules Verne. Absurdes, fragiles, référencés, drôles et poétiques, ces vaisseaux imaginaires et fantasmatiques entremêlent l’histoire de la peinture, vanité et paysage, au désir de l’ailleurs, à la jubilation enfantine d’un savant fou, le tout teinté d’une irréductible nostalgie.

Guy Allott

2006
Huile sur toile/Oil on linen, 65 x 55 cm.
Collection particulière/Private collection.
Courtesy FA Projects, Londres.

Propriété lunaire (pour/sans/sous/sur/derrière/dans la lune)

Gwen Rouvillois réemploie des documents médiatisés, telle cette photographie prise par Neil Armstrong, en reconsidérant les utopies et la question du « bonheur », notamment à travers le développement de l’urbanisme. Les parcelles de Lune sont désormais en vente sur e-bay, les projets de colonisation de l’espace sont en route, les touristes de l’espace prennent place dans les navettes spatiales.

Gwen Rouvillois

2007
Acrylique sur toiles, titre de propriété, cadre, 296 x 272 cm. Collection de l’artiste.
© Adagp, Paris 2007. © Photo Marc Domage/Mac/Val.

Idées Noires

En reprenant une technique que Franquin, à la fin des années 1970, avait utilisée pour sa bande dessinée Idées noires, Stéphane Sautour réalise à l’encre de Chine des paysages lunaires, appliquant avec une grande maîtrise l’outil, la technique systémique. Le Monde des branes renvoie à l’ouvrage de Stephen Hawking intitulé L’Univers dans une coquille de noix. Celui-ci y déploie une brève histoire de l’univers, où supercordes et espaces à onze dimensions accueillent des p-branes, sortes de membranes mathématiques fort étranges qui pourraient rendre compte de tous les phénomènes physiques perceptibles à notre échelle.

Stéphane Sautour

2006
Encre de chine sur papier ; 50 x 65 cm chaque
Collections privées, Paris
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
Photo F. Gousset

Projet pour Mars

Jean-Luc Vilmouth propose un projet utopiste de colonisation de Mars avec des moyens dérisoires. À l’aide de ventilateurs géants mis en orbite, le Projet pour Mars voudrait fournir à la planète rouge une atmosphère respirable.

Jean-Luc Vilmouth

1996
Photographie Cibachrome, ventilateurs, cartons d’emballage,
125 cm (diamètre de la photographie). Collection Mac/Val, Vitry-sur-Seine .
© Adagp, Paris 2007. © Photo Jacques Faujour.

Russian Porcelain

Les dessins de Paul McDevitt sont intrigants à plus d’un titre. Issus d’un univers formel éclectique et citationnel, oscillant entre vanité et citations, humour et politique, ils diffusent un séduisant sentiment d’inquiétante étrangeté. Russian Porcelain relit l’histoire de la conquête de l’espace par les Russes en détournant des formes de la manufacture de porcelaine de Lomonossov, pour laquelle des artistes comme Kandinsky et Malévitch ont créé des motifs. Plus ou moins un, l’infini demeure infini.

2004
Crayon de couleur sur papier, 44 x 34,8 cm.
Collection particulière.

Série « L’Espace », Spoutnik 1

Les photographies de Joachim Mogarra appellent au pouvoir l’imagination et le potentiel poétique des objets du quotidien afin d’aborder des théories (obscures) scientifiques, notamment en astronomie. Le maximum d’effets pour le minimum de moyens.

Joachim Mogarra

2006
Photographies noir et blanc,
rehauts de gouache 64 x 96 cm
Édition de 3
Série « L’Espace »
Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris

Métane

Entre lointain et ailleurs, réalité et fiction, Nicolas Moulin manipule les images clichés de notre mémoire visuelle dans un long travelling. Le réel y est filtré, ralenti, refilmé, manipulé. Un document fictif, un leurre qui nous fait quitter la planète bleue pour la planète rouge.

Nicolas Moulin

1999
Installation vidéo, vidéoprojection. Master vidéo sur support DVD couleur et son (32’ en boucle), master son sur CD (19’30’’). Son : Cédric Pigot. Collection du FNAC, ministère de la Culture et de la Communication, Paris (inv. 2000-575).
Nicolas Moulin. Photo André Morin.

Switch Off

Switch Off est un caisson lumineux accompagné d’un boîtier muni des commandes « on » et « off ». D’un côté, le réseau des lumières des villes dans le monde, de l’autre, la constellation du Sculpteur, amas de galaxies le plus proche de notre « groupe local », situé à 10 millions d’années-lumière.

Melik Ohanian

2002
Caisson lumineux en tôle brossée, interrupteur-commutateur, 240x403x30,5 cm.
Collection galerie Chantal Crousel, Paris.

Space Walk

Dans ses projets, Yinka Shonibare, MBE, associe de manière récurrente différents univers dans le même lieu, interrogeant les notions de colonisation et le statut d’étranger. Pour Space Walk, un couple d’astronautes réalisent une sortie dans l’espace, vêtus de « wax », ces tissus « indonésiens » dont la production a été initiée par les Hollandais à la fin du XIXe siècle, toiles de coton que les Africains ont ensuite adoptées pour se distinguer des Européens et célébrer leur identité.

Yinka Shonibare, MBE

2002
Figures en fibre de verre, coton imprimé par cire, contreplaqué, vinyle, plastique, acier. Astronautes : 212x63x56 cm (chaque) ; vaisseau spatial : 370 cm (longueur), 153 cm (diamètre).
Yinka Shonibare, MBE. Courtesy Yinka Shonibare, MBE/Stephen Friedman Gallery, Londres.

Sans titre

Que ce soit pour Stardust (une pelle pleine de poussière d’étoile), Big Bang (une minuscule sculpture de l’« événement » par lequel tout débuta) ou Globule Ubiquity Vibrations (une structure lunaire lumino-gonflable), Bruno Peinado joue avec les échelles, les imageries collectives et les mots. De collisions en collusions, de frictions en fictions.

2005
Pelle en plastique, poussière de paillettes,
85 x 27 x 27 cm.
© Adagp, Paris 2007.
© Photo Marc Domage/Mac/Val.

Time And Relative Dimensions In Space

La TARDIS est le véhicule spatio-temporel de la série télé culte Doctor Who. Véritable matrice fictionnelle, ce vaisseau, camouflé dans la réplique d’une des fameuses « Police Box » britanniques, est devenu lui-même un objet fétiche. Avec Time and Relative Dimensions in Space, Mark Wallinger se joue du temps et de l’espace, produisant un objet qui tente de se fondre dans le décor, mixant fascination enfantine et art minimal, concept et artifice.

Mark Wallinger

2001
Acier inoxydable, MDF,
281,5x135x135 cm.
Mark Wallinger. Courtesy Anthoney Reynolds Gallery, Londres