Christ roi
2012.
Acrylique et encre sur toile.
100 x 80 cm.
Collection MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne.
Photo © Isabelle Arthuis. © Adagp, Paris 2015.
Étudiant à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes, Stéphane Calais est alors proche des artistes du groupe Supports / Surfaces. Sa préférence pour les formes de pensée hybrides est ensuite encouragée par son passage à l’Institut des Hautes Études en Arts Plastiques. Il pille avec jubilation dans l’histoire de l’art pour nourrir une pratique qui défie les hiérarchies de genre ou de goût, mariant des disciplines et des médiums peu enclins à cohabiter. Sa peinture, « un objet du siècle, habité par quelques millénaires, réalisé en quelques heures » (S.C.) sédimente autant de styles, de manières que de strates de temps. Les fleurs sont un de ses sujets d’élection. Ici, comme dans Buisson d’Aubusson et Christ roi, elles sont tour à tour ornement, nature morte et abstraction gestuelle.
Dans le tableau intitulé Hortensia argent, Stéphane Calais redonne ses lettres de noblesse à cette fleur boudée par la tradition picturale occidentale, mais qui fait le bonheur des peintres amateurs comme des maîtres chinois ou japonais.
À propos de « Hortensia argent », « Buisson d'Aubusson » et « Christ roi », entretien avec Stéphane Calais (07/09/2015) from MACVAL Productions on Vimeo.