Élisabeth Ballet

Eyeliner
série « Sept pièces faciles »
2007.
Caoutchouc et peinture blanche, dimensions variables.
Collection MAC VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne.
Acquis avec la participation du FRAM Île-de-France.
© Adagp, Paris 2017.
Photo © Marc Domage.


Les sculptures d’Élisabeth Ballet naissent d’une idée, d’une anecdote, d’un désir. Elle n’a pas de matériau de prédilection, il est à chaque fois choisi pour sa capacité à donner forme au projet et à faire corps avec l’espace environnant.

Ainsi Eyeliner est l’évocation d’une route sans début ni fin, une ligne de fuite, une invitation à la mobilité du corps et du regard. C’est aussi un écheveau de souvenirs intimes, littéraires, cinématographiques. Le ruban de 50 m de long s’enroule et se dévide comme une bobine de film, comme le rouleau de papier où l’écrivain Jack Kerouac rédigea l’épopée poétique Sur la route (1957), « Kligne de conduiteK » d’Élisabeth Ballet. Le caoutchouc, qui offre à cette sculpture horizontale sa densité, sa pesanteur et sa mollesse, retient aussi des images, comme comprimées dans sa matière. Pour l’artiste, il évoque l’industrie, mais aussi la forêt et l’exploitation coloniale de l’Afrique

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